Tous les chemins du vin naturel mènent en Anjou

Pendant cinq jours, du samedi 2 au mercredi 6 février, tous les professionnels du vin de France, de Navarre et du monde entier se sont donné rendez-vous entre Saumur et Angers. Le premier week-end de février est une date tant attendue et redoutée. Attendue car on ne compte pas moins de six salons: trois mastodontes (Renaissance des Appellations, Dive Bouteille, Salon des Vins de Loire) et plusieurs salons « off » pour les incorrigibles assoiffés (Les Pénitentes, Les Vins Anonymes, La Levée de la Loire)…autant de lieux pour passer un moment convivial avec des vignerons  qui nous soutiennent (ou nous supportent) toute l’année. Redoutée car on met facilement deux semaines à s’en remettre, même si en bons « pros » on recrache tout…enfin presque (avez-vous essayé de recracher un verre de Richard Leroy ou d’Anglore?). Les plus résistants font même la fête le soir avec les vignerons, mais il leur faut en général toute une année pour récupérer…

Premier constat: les organisateurs savent bien choisir les lieux. Entre le château de Brézé, le château d’Angers, la collégiale St Martin et les Greniers St Jean, il s’agit d’un véritable festival architectural…pour ceux qui prennent le temps de lever les yeux de leur verre.

       

Deuxième constat: on a l’impression que le niveau général des vins ne cesse de s’améliorer. Les cavistes et restaurateurs ne savent plus où donner des papilles face à la cohorte de jeunes talents qui bourgeonnent en ce moment.

Voici, en vrac, quelques vins et vignerons-amis qui nous ont marqués…

Les Vignes du Mayne (Olivier Guyot – Mâcon), avec une cuvée 910 (Pinot Noir et Gamay) d’une incroyable gourmandise…

Les vins de Richard Leroy (Rablay-sur-Layon) goûtent encore mieux (est-ce possible?) qu’il y a quelques mois au domaine , avec un Noëls de Montbenault 2011 sidérant d’ampleur et de minéralité… Courage, plus que trois petits mois à attendre!

La cuvée Ubac de Cyril Fahl (Clos du Rouge Gorge – Roussillon), à tomber à la renverse. Le vin est d’une (très) grande complexité et pureté.

Les vins de chez Alice et Olivier de Moor, toujours aussi géniaux, avec notamment un aligoté…vendanges tardives qui fera date!

Les vins de Dominique Belluard (Ayse, Haute Savoie) qui cultive le rarissime cépage Gringet (25 hectares en France)…d’ailleurs aussi rare que grand!

Les vins du millésime 2012 d’Eric Pfifferling (Anglore, Tavel)…what else?!!

Les champ’ d’Emmanuel Lassaigne toujours aussi fins, élégants, précis, digestes…

Les champ’ de Vincent Laval: idem!

L’esprit de Meylet, le millésime 2010 de Michel Favard (Château Meylet) bu en catimini. On goûte rarement des vins  si jeunes du domaine. C’est superbe…et on vous en reparlera!

Sylvain Dittière (Domaine La Porte Saint Jean) qui présentait sa cuvée les Beaugrands 2010, un Saumur-Champigny d’une élégance et d’une finesse à faire pâlir pas mal de vins de Bourgogne…ah! le Cabernet Franc, quand il est vinifié comme ça!

En parlant de très grand Cabernet Franc, on a failli oublier le jovial Sébastien David (St Nicolas de Bourgueil)…

La liste est longue et nous avons omis d’autres émotions fortes, mais, vous l’aurez compris, Mi-Fugue vous réserve quelques (bonnes) surprises pour le printemps…

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